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Acquisition d'une langue visuo-spatiale et plurilinguisme audio-oral : le cas de l'American Sign Language (ASL) en tant que L2 selon la perception d'apprenants en milieu universitaire

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Date

2019-07-02

Authors

Vercollier, Gaëlle

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Abstract

Cette thèse a pour but d’analyser l’acquisition de l’ASL (American Sign Language) en tant que langue seconde (L2) selon la perception qu’en ont des apprenants monolingues et plurilingues en milieu universitaire. La perception des plurilingues qui apprennent l’ASL en tant que L2 se distingue-t-elle de celle des monolingues dans l’acquisition d’une langue visuo-spatiale? Les trois premiers chapitres posent les bases théoriques. Après avoir montré que l’ASL constituait une véritable langue naturelle (chapitre 1), nous définissons le plurilinguisme et la compétence plurilingue (chapitre 2). Pour compléter l’ancrage théorique, nous précisons ce qu’est la perception et voyons comment certains facteurs peuvent l’influencer (chapitre 3). Les trois derniers chapitres recouvrent la partie empirique de la recherche. Dans le chapitre 4, nous expliquons la procédure adoptée (outil méthodologique, élaboration du questionnaire, échantillonnage et collecte de données) et nous expliquons comment les 138 questionnaires récoltés auprès d’apprenants universitaires sont analysés. Des tableaux et des figures, suivis d’une explicitation textuelle, présentent les résultats et permettent d’examiner la pertinence statistique en fonction du « Pourcentage de l’écart maximum » (PEM), généré par le logiciel d’analyse Modalisa (chapitre 5). Dans le dernier chapitre, nous discutons des résultats. Selon le PEM, les plurilingues ne se distinguent pas significativement des monolingues en ce qui concerne l’acquisition des éléments linguistiques, les comparaisons entre l’ASL et les langues audio-orales, et le recours à des stratégies cognitives et métacognitives. Pour les monolingues, comme pour les plurilingues, le recours à ces stratégies est inversement proportionnel au niveau d’ASL. En revanche, on peut observer que les plurilingues, contrairement aux monolingues, s’attribuent des scores plus élevés au niveau débutant, ce qui indique que lesdifférences de perception ne sont pas liées uniquement au répertoire langagier mais dépendraient davantage de concepts plus larges. D’autres résultats significatifs font ressortir un parallélisme entre certaines étapes d’acquisition d’une langue première (L1) avec celles d’une L2, indépendamment de leur modalité. Après avoir examiné la portée théorique des résultats, nous en tirons une série d’implications pédagogiques. Dans la conclusion, après avoir fait un bilan général, nous proposons de nombreuses pistes d’étude que notre recherche ouvre dans des champs d’investigation transdisciplinaires.


This thesis aims to analyze the acquisition of American Sign Language (ASL) as a second language (L2) according to the perception of monolingual and plurilingual university learners. Does the perception of plurilinguals learning ASL as a L2 differ from that of monolinguals in the acquisition of a visuo-spatial language? The first three chapters lay the theoretical foundations. After having shown that ASL constitutes a true natural language (Chapter 1), we define plurilingualism and plurilingual competence (Chapter 2). To complete the theoretical anchoring, we clarify what perception is and how it can be influenced by certain factors (Chapter 3). The last three chapters cover the empirical part of the research. In Chapter 4, we explain the procedure adopted (methodological tool, elaboration of the questionnaire, sampling and data collection) and explain how the 138 questionnaires collected from university learners are analyzed. Tables and figures, followed by an explicit description, present the results and allow to examine the statistical relevance according to the “Percentage of maximum deviation” (“Pourcentage de l’écart maximum” or PEM), generated by the Modalisa analysis software (Chapter 5). In the last chapter, we discuss the results. According to the PEM, plurilinguals are not significantly different from monolinguals regarding the acquisition of linguistic elements, comparisons between ASL and audio-oral languages, and use of cognitive and metacognitive strategies. For monolinguals, as for plurilinguals, the use of these strategies is inversely proportional to the level of ASL. On the other hand, we can observe that plurilinguals, unlike monolinguals, claim higher scores at the beginner level, which indicates that the differences in perception are not related solely to their language repertoire but would depend on broader concepts. Other significant results show a parallelism between certain stages of acquisition of a first language (L1) with those of a L2, regardless of their modality. After examining the theoretical scope of the results, we draw a series of pedagogical implications. In the conclusion, after making a general assessment, we propose many lines of study that our research opens in transdisciplinary fields of investigation.

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