MacLennan, Anne2019-03-082019-03-081987-6Urban History Review / Revue d'histoire urbaine, 16(1) (1987): 1-16.1918-5138http://hdl.handle.net/10315/35947https://doi.org/10.7202/1017942arDurant les années trente, tous les organismes charitables tant publics que privés, à travers le Canada, doivent s'adapter aux nouvelles circonstances engendrées par la Dépression. La crise est ressentie de façon particulièrement aiguë par le Montreal Council of Social Agencies, une organisation de la minorité protestante anglophone, dans une ville peu encline à accepter sa part de responsabilité au niveau des services publics. Le Conseil se voit contraint d'assumer le fardeau des services d'assistance destinés aux membres de sa communauté. La Dépression provoque un bouleversement brusque et à long terme des opérations du Conseil l'obligeant ainsi à réévaluer et à réaffirmer son rôle au sein des services sociaux. Par conséquent, le Montreal Council of Social Agencies exerce des pressions sur les autorités municipales, provinciales et fédérales, les incitant à s'impliquer davantage dans l'assistance sociale afin d'alléger les problèmes immédiats et potentiels. Il est important de souligner que durant les années trente, le Montreal Council of Social Agencies s'appuie sur les principes de la Charity Organization Society. Ces principes n 'ont pas fléchi durant cette crise, au contraire ils se sont maintenus et consolidés.The depression of the 1930s forced private and public charities across Canada to adapt to new circumstances. The crisis was particularly acute for the Montreal Council of Social Agencies, a minority English Protestant organization in a city reluctant to accept any responsibility for public services. The Council was forced to assume the burden of relief services for its community. The abrupt and long term disruptions in the operations of the Council caused by the Depression forced it to reevaluate and reassess its role in social services. Consequently, the Montreal Council of Social Agencies tried to compel municipal, provincial and federal governments to play larger roles in welfare work to relieve immediate and future problems. Most importantly, the Montreal Council of Social Agencies was guided through the 1930s by the principles of the Charity Organization Society, which were retained and reinforced rather than weakened by this crisis.enCharity and Change: Montreal's English Protestant Charity Faces the Crisis of DepressionArticlehttps://www.erudit.org/fr/revues/uhr/https://www.erudit.org/fr/revues/uhr/1987-v16-n1-uhr0777/1017942ar/