Mougeon, Raymond2008-07-082008-07-081994Langage et société, 67: 36-520181-4095http://www.paris.iufm.fr/http://hdl.handle.net/10315/1301Un bilan des francophonies québécoise et ontarienne évalue l’impact des mesures favorables au fançais et s’interroge sur leur justifications politiques et philosophiques. Au Québec, elles ont créé un environnement favorable. La position démographique, économique et psycho-sociologique du français s’est améliorée, même si plusieurs inégalités ne sont pas redressées. La communauté franco-québécoise développe avec le (reste du) Canada des rapports moins conflictuels. Cette meilleure entente ne vaut pas pour les rapports avec sa minorité anglophone. En Ontario, où la communauté était dans une situation encore plus alarmante, les mesures favorables au français ont augmenté sa valeur instrumentale, lui ont conféré un prestige relatif et les Franco-Ontariens peuvent désormais assurer leur reproduction linguistique et culturelle. Si, sans elles, l’assimilation se serait accélérée, les perspectives de maintien du français y restent pourtant moins prometteuses, et le processus d’assimilation à la majorité anglophone se poursuit.frOntarioFrenchMaintenance of French -- CanadaFrench -- OntarioFrench -- QuebecLanguage PoliciesInterventions gouvernementales en faveur du français au Québec et en OntarioArticle